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Empire of Sin

Rapide plongée dans la mafia américaine - aperçu d'Empire of Sin

Devenez Scarface dans une guerre de gangs américains des années 1920.

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Empire of Sin séduisit la critique bien avant sa démo jouable présente lors de la Gamescom. En argumentant que le futur jeu des Romero (Brenda et John, personnalités connues du monde du gaming) serait un "Xcom dans l'univers mafieux de Chicago au début du XXème siècle", le couple a fomenté beaucoup d'espoirs.

La démo laisse le choix d'incarnations de plusieurs personnages. Néanmoins, il fût évident de choisir Alphonse Gabriel "Al" Capone, mafieux de renommée internationale qui a commis sa part de délits et crimes. De fait, les États-Unis décidèrent d'interdire l'alcool pendant les années 20 - tout en considérant que ce serait une bonne idée. En rendant le bonze illégal, des opportunistes tels qu'Al Capone surent tourner la situation à leurs avantages et Empire of Sin explore cette fascinante et sanglante période de l'histoire nord-américaine.

Peu après ses débuts, Al enrôle une paire de subordonnés : un assassin répondant au nom de Maria et une brute féroce nommé 'Baby' par ses associés. C'est entouré de ces deux compères que le futur Scarface va commencer à faire des vagues.

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Faire des vagues dans Empire of Sin implique des braquages violents et l'expansion agressive du territoire. Par ailleurs, des négociations ont lieu dans les rues et différentes tavernes de la vie - mais comme Al Capone l'a dit un jour : "vous aurez toujours plus avec des mots doux et un pistolet chargé qu'avec seulement des mots doux." et de fait, cette maxime prend tout son sens dans le titre.

Les phases d'actions se déroulent en vue du dessus, à la manière de XCom. Le joueur suit ses unités en même temps qu'elles se déplacent en ville selon les objectifs donnés. Ces objectifs restent majoritairement des distilleries et des bars, dans lesquelles notre escouade de trois affronte les gangsters défendant leurs biens. Bien que l'absence de bars au-delà de la zone de départ soit rassurante, les environnements se répètent et sont conjugués à l'absence de difficulté imposée par le jeu.

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Outre la ressemblance des environnements et la prédictabilité de l'IA, le jeu offre une certaine variété en proposant différent choix d'armes pour le gang au début du combat. Comme dans XCom, des attaques basiques (grenades et pistolet) sont combinées à des moves spéciaux : celui d'Al Capone est appréciable puisqu'il peut tirer en cône, blessant quiconque ose se dresser sur son chemin.

Chaque personnage a un nombre fini d'actions (attaquer et se déplacer) qu'il doit (ou pas) effectuer à la fin du tour. L'ordre des personnages est défini par l'initiative de ceux-ci, signifiant que le bon vieux Al Capone fut toujours premier à jouer. Lors de la phase d'attaque, d'autres informations sont disponibles telles que la probabilité de toucher d'une attaque par exemple.

Néanmoins, Empire of Sin ne prône pas que la violence : durant certains combats, il arrive de rencontrer des adversaires réputés. La fin de ces combats propose au joueur d'épargner cet adversaire ou bien de tout simplement lui trancher la gorge. La démo a aussi présenté des phases de discussions ouvertes avec des chefs de gangs rivaux. Bien qu'ils soient en train de nourrir les poissons, prendre l'option diplomatique offre une certaine rejouabilité et interroge sur les conséquences de ces choix.

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Outre les phases de violences, d'autres choses se passent sous le manteau. Par exemple, une quête annexe a vu le joueur rencontré un brasseur d'une bière si forte qu'elle l'a rendu aveugle (on était obligé de lui filer un coup de pouce financier du coup). Par ailleurs, des relations amoureuses peuvent se créer au sein du gang mais les conséquences et les intérêts de celles-ci demeurent encore inconnues.

Le côté gestion du jeu se traduit par l'évolution de votre territoire : une fois une base ennemie contrôlée, le joueur peut la transformer pour satisfaire ses besoins : casino, bar, distilleries ou même bordel, tous ces bâtiments peuvent être améliorés via votre argent pour attirer le maximum de clients possible pour renflouer la caisse.

La bande-originale jazzy du jeu s'accorde bien avec l'univers des 20's américain. Néanmoins, les difficultés techniques soulevés par la démo ont tout intérêt à être réglés d'ici la sortie du jeu : les longs délais entre le clic et la réponse du clic ajoutés au manque de précision de la souris (nous obligeant à clique droit et clique gauche de nombreuses fois avant de parvenir à ce que nous voulions faire À LA BASE) rendent l'expérience désagréable.

Empire of Sin aborde un paquet d'idées intéressantes, enveloppé dans une OST agréable. Néanmoins, la démo du jeu est très peu variée et l'on espère que d'ici le printemps prochain ,- sortie prévue pour le jeu - l'équipe aura équilibré le rythme du jeu à travers de nouvelles fonctionnalités loufoques, comme ce que l'on pourrait attendre d'une guerre des gangs des années 20.

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