Ce fut une attente interminable, mais Diablo IV est enfin (presque) là. Nous avons enfin pu poser nos mains dessus. Voici nos impressions.
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Souterrains sales, sombres et piégés. Bienvenue dans Diablo. Un vent glacial pénètre dans la pièce. Nous rassemblons nos forces et nous frayons un chemin à travers les rochers. Devant nous, un tunnel étroit et complètement inondé. Nous nous mettons à quatre pattes et essayons de nous frayer un passage. Nos mains s'enfoncent dans l'eau gluante et s'accrochent à ce qui semble être une racine. L'horreur est inscrite sur nos visages: il n'y a pas de racines au fond de cette grotte, seulement des cadavres. Et ce que nous avons saisi, c'est l'épine dorsale d'un cadavre dans un état de décomposition avancé. Nous sommes en enfer. Ou peut-être sommes nous juste dans son antichambre. En effet, a peine sommes nous parvenus à nous échapper de cette sinistre caverne, nous découvrons que le monde à la surface est un cauchemar encore plus grand: un pays corrompu, désolé, putride et dangereux. Ceci est le Sanctuaire. C'est Diablo IV.
Luis Barriga, le directeur du jeu, l'a tout de suite déclaré. Diablo IV est un retour aux sources les plus sombres de la série, à ses aspects les plus cachés, à sa violence et à une vision gothique médiévale de l'enfer. En fait, la misère dans le monde désolé de Diablo IV est observable dès le premier coup d'oeil. Le pays du Sanctuaire est un endroit sans soleil, où l'espoir a cédé le pas au désespoir, où les gens ont du mal à vivre et, plus encore, à rester sains d'esprit.
Après avoir traversé le premier terrain labyrinthique, notre voyage nous conduit au village de Corbach. Cet endroit est une colonie entourée d'un mur d'enceinte, et c'est ici que des restes d'humanité survivent tant bien que mal. Le désespoir habite le cœur de tous ses habitants et ceux qui ont vu les nombreux visages de la mort portent un signe plus que reconnaissable. Corbach n'est pas un endroit sûr au milieu de l'enfer, c'est juste une autre manifestation de celui-ci.