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Y: The Last Man

Y, le dernier homme : Notre avis sur les trois premiers épisodes

La série adaptée du comics post-apocalyptique éponyme nous offre une expérience atypique face à une catastrophe d'envergure mondiale.

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Les films et séries mettant en scène un monde apocalyptique sont légion. Entre The Walking Dead, Snowpiercer ou Sans un bruit, on est largement servi depuis quelques années. C'est pourquoi l'annonce de l'adaptation de la bande-dessinée Y, le dernier homme n'a rien de surprenant. Mais du fait de l'originalité de l'œuvre publiée dans les années 2000, cela m'a fortement intrigué.

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Si vous n'êtes pas familiers du concept et du scénario de Y, le dernier homme, la simple lecture du titre peut vous mettre sur la voie. L'intrigue nous amène à suivre Yorick Brown, le seul homme ayant survécu à une catastrophe d'envergure mondiale ayant mis fin à l'existence des hommes (comprenez par-là les être humains de sexe masculin). Après les terribles événements, seules les femmes donc sont appelées à reconstruire la société et tentent d'empêcher l'extinction de l'humanité, sans avoir cependant d'hommes vivants pour les aider dans le processus de reproduction. Ou du moins c'est ce qu'elles pensent...

Comme je l'ai dit plus haut, un seul homme a survécu à l'androcide (une extinction de masse mettant fin à tous les êtres vivants dotés d'un chromosome Y). Cet homme est donc Yorick (Y) et il devient rapidement l'ennemi public numéro un, les femmes croyant qu'il détient l'information génétique des causes de la catastrophe. Comment et pourquoi cet homme a-t-il survécu ?

Lors de cette chasse à l'homme, Yorick n'est pas seul car sa mère, Jennifer Brown, ancienne sénatrice devenue présidente des Etats-Unis, ainsi que d'autres femmes dont l'agent 355, un agent secret, vont l'aider à ne pas se faire attraper.

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Y: The Last Man

Vous avez maintenant compris l'essence et les motivations de Y, le dernier homme. Les trois premiers épisodes que l'on a pu voir* constituent une longue mise en place du processus scénaristique et des différents personnages principaux. Ce qui donne lieu à un rythme plutôt étrange avec des moments passionnants nous tenant littéralement en haleine, mais aussi quelques longueurs. Il est vrai que les moments les plus lents apportent un ton grave que d'aucuns qualifieraient de nécessaires. Mais j'en viens à penser que la série tombe dans le même piège que la série The Walking Dead par moments, créant ce sentiment de lenteur qui conviendrait mieux à un format de 40 minutes qu'à un épisode d'une heure...

Il n'empêche que la présentation des personnages et de leur background est très bien ficelée. L'androcide ne survient qu'à la fin du premier épisode, ce qui nous permet de voir les personnages vivre leur vie normalement avant que tout ne soit mis sens dessus dessous. On peut alors se lier avec les personnages et décider de nos favoris.

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Concernant les performances et les interprétations des différents acteurs, il n'y a rien à redire. Ben Schnetzer joue le rôle de Yorick à la perfection, Diane Lane incarne une Jennifer Brown puissante et crédible en tant que leader charismatique, tandis qu'Ashley Romans prête avec réussite ses traits au mystérieux agent 355. Le reste du casting n'est pas en reste, composé d'un large éventail de femmes talentueuses qui parviennent à transmettre les tensions et le trauma qu'une telle catastrophe peut provoquer.

La série semble avoir tout pour plaire, mais je reste sur mes gardes. Car s'il y a bien une chose que j'ai apprise en regardant les six saisons de The Walking Dead, avant de réaliser que je n'aimais pas vraiment la série, c'est qu'il y a des ressemblances entre les mondes post-apocalyptiques, ce qui veut dire qu'on a déjà vu des histoires dans le même style, avec beaucoup de potentiel au départ et finissant en queue de poisson. J'ai déjà exprimé mes inquiétudes quant au rythme de Y, le dernier homme, et bien qu'on puisse être indulgent sur les premiers épisodes, je ne peux m'empêcher de me demander comment la série va pallier ce défaut dans les prochains épisodes...

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Quoi qu'il en soit, le début de cette histoire tragique et sinistre est plein de promesses, et il me tarde de voir où les aventures de Yorick vont l'emmener. Si vous êtes un fan de récits post-apocalyptiques, vous trouverez votre bonheur avec Y, le dernier homme, même si vous y verrez sûrement quelques défauts. Inévitablement.

*Y, le dernier homme sera diffusé en exclusivité sur Disney+ à partir du 22 septembre prochain.

07 Gamereactor France
7 / 10
overall score
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