Lancé dans la discrétion la plus absolue en 2015 sur PlayStation 4 via le PS Store, Rocket League a depuis fait du chemin. Après avoir brillé sur PC puis sur Xbox One, voici désormais que l'atypique jeu de foot/voiture débarque sur Nintendo Switch. Une console qui semble à première vue parfaitement correspondre au divertissement proposé par Psyonix.
Comme pour tous les portages de ce type effectués sur la console de Big N, il faut accepter la baisse de la qualité visuelle significative comparée aux machines concurrentes. Le titre tourne ainsi en 1024x576 en mode portable, et en à peine plus de 1280x720 sur le téléviseur. Avec un framerate en 60fps pour ces deux configurations. C'est certes moins joli, mais largement suffisant pour profiter des rencontres motorisées endiablées...
C'est le multijoueur local qui pourrait en revanche s'avérer frustrant, du moins si vous ne possédez pas de Pro Controller. Mais ce n'est pas nouveau, les Joy-Con une fois partagées sont en effet assez difficiles à prendre en mains. Certains s'y font plus aisément que d'autres, voilà tout...
Pour ce qui est de l'aspect en ligne de cette version de Rocket League, sachez que vous pouvez configurer des parties regroupant jusqu'à huit joueurs simultanément. Et surtout que le cross-plateformes est ici d'actualité, vous accordant le luxe de profiter du titre avec des possesseurs de PC et de Xbox One. Mais pas avec les joueurs de PS4, Sony freinant depuis des mois l'élargissement de cette pratique pourtant bienvenue, sans doute en raison de sa domination sur le marché du jeu vidéo. Mais ceci ne reste qu'une simple supposition...
Evidemment, les nouveaux bolides à l'effigie de Mario et de son frère Luigi restent exclusifs à la Switch. Les amateurs de l'univers de la mascotte emblématique de Big N apprécieront forcément assurément les bruitages qui y en émanent, au niveau des sauts notamment qui reprennent les sons des titres de la saga. L'autre exclusivité, c'est le véhicule aux couleurs de Metroid, mais celui-ci ne se démarque pas autant en raison de son look futuriste qui rappelle d'autres voitures présentes dans le jeu.
Désormais installé sur quatre plateformes différentes, Rocket League progresse également sur la scène eSport, avec notamment les Championship Series (ou RLCS) qui viennent de clôturer leur quatrième saison. Cela se manifeste de plus par l'investissement croissant de plusieurs grosses structures, à l'image des Fnatic ou de Gale Force...
Successeur de l'anonyme Supersonic Acrobatic Rocket-Battle Battle Cars, Rocket League a donc su parfaitement peaufiner son offre depuis maintenant 24 mois. Le titre aussi hybride que la console de Nintendo a su attirer un public venu de tous horizons, loin de la sphère uniquement sportive. Accessible mais à la fois très technique, le jeu vaut clairement le coup d'être essayé. Un véritable défouloir !