Début du procès de Carlo Ancelotti : il risque près de cinq ans de prison pour fraude fiscale.

12 heures après avoir célébré la victoire du Real Madrid sur Real Sociedad et avoir atteint la finale de la Copa del Rey, Carlo Ancelotti s'est assis sur le banc des accusés à l'Audience Provinciale de Madrid, où Ancelotti est soupçonné d'avoir commis deux délits fiscaux, d'un montant de plus d'un million d'euros. Les procureurs demandent quatre ans et neuf mois de prison.

Le procès a commencé mercredi et l'entraîneur italien a plaidé non coupable, affirmant qu'il n'avait jamais eu l'intention de commettre une fraude à l'encontre du trésor public et que toutes ses démarches fiscales avaient été effectuées par ses conseillers. Le manager italien est accusé d'avoir éludé 386 361 euros en 2014 et 675 718 euros en 2015, ses deux premières années en tant que manager du Real Madrid.

Plus précisément, Ancelotti est soupçonné d'avoir transféré ses droits à l'image à des sociétés basées en dehors de l'Espagne dans le seul but d'échapper à l'impôt. Selon le manager, le Real Madrid lui a proposé cela, il a alors demandé à son conseiller "et après ça, je ne suis jamais entré en matière parce que tout me semblait correct. Je n'ai pas pensé qu'il pouvait s'agir d'une fraude, bien que si je suis ici, je pense que les choses n'étaient pas si correctes" a-t-il ajouté (via EFE).

Le procès devrait durer deux jours, selon que l'accusé parvienne à un accord avec les procureurs pour payer une amende monétaire afin qu'il n'aille pas en prison, ce qui arrive fréquemment dans ce type d'affaires, qui ne sont pas rares pour les footballeurs, comme cela s'est produit avec des cas comme Cristiano Ronaldo, Leo Messi, Xabi Alonso, et Jose Mourinho.