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Skully

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Le dernier né de Finish Line, Skully, nous propose d'incarner un "héros" peu conventionnel : un crâne humain. Sur beaucoup d'aspects, il ressemble à un jeu de plateforme standard, mais ses mécaniques basées sur la physique et son orientation sur la résolution d'énigmes le rendent assez unique en son genre. Reste à savoir si avec le nombre de plateformers qu'on a eu récemment, Skully en vraiment la peine. Premiers éléments de réponse ici.

Vous êtes donc aux commandes d'un crâne, lequel a été enrôlé par la déesse de la terre, Terry, afin d'étouffer un conflit familial qui fait rage depuis des années. Cette guerre entre des frères élémentaires menace votre maison, les enjeux sont donc au rendez-vous. L'histoire est entièrement animée et doublée, notamment avec des cinématiques pendant certains moments clés. Les dialogues sont eux assez amusants, et chaque cinématique est plaisante, même si au final tous les gags tournent autour de l'innocence de Terry ou de l'incapacité à parler de Skully.

Les 18 chapitres de Skully reposent sur de petites énigmes à résoudre. Ces chapitres sont assez linéaires et vous demandent des sauts toujours plus précis afin de traverser l'environnement et ses dangers, comme de l'eau ou de la lave. Cependant, même si Skully est assez mobile dans sa forme par défaut, je ne vous dis pas le nombre de fois où nous avons complètement disparu dans le décor.

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Heureusement pour nous, ce n'est pas la seule mécanique du jeu étant donné que Skully peut se fondre dans une piscine d'argile afin de changer de forme. Chaque forme a son utilité et peuvent être utilisées pour résoudre toute sorte de situations. Ici, les casses-tête sont les gros points forts du jeu, et on s'est vraiment senti maître de la situation surtout quand on changeait de forme.

La majeure partie des chapitres nous a demandé d'amener Skully d'un point A à un point B mais il existe quelques exceptions tout de même. On a aussi des affrontements contre des boss ainsi que des poursuites, qui se sont avérées intenses. Les combats contre les boss nous ont paru assez simples cependant, surtout qu'on nous donne un checkpoint après avoir infligé un peu de dommages au boss. C'est dommage de rouler sur toute l'histoire puis d'arriver au boss et de le battre sans faire le moindre effort.

Les six heures d'aventures nous ont permis de traverser sept écosystèmes différents qui, soit dit en passant, nous ont vraiment impressionné. Avec Terry à nos côtés, nous avons traversé une forêt enflammée, des caves plongées dans les ténèbres, et une plage tropicale. Tout en nous gratifiant de leurs décors somptueux, ces écosystèmes possèdent leur mécanique bien à eux. Dans les caves, nous devions bouger des blocs lumineux, alors que dans un autre chapitre, on a failli tomber d'une falaise à cause du vent.

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Les fleurs Lumineuses sont les objets principaux à collecter dans Skully et sont éparpillées dans tous les chapitres. Chaque fleur propose ses propres challenges et elles vous demanderont de penser autrement si vous souhaitez les atteindre, mais malheureusement cela ne sert pas à grand-chose. Comme récompense pour avoir trimé pour obtenir ces objets, vous obtenez des illustrations (très jolies cela dit). Mais une récompense plus tangible pourrait nous aider à retourner aux chapitres précédents cela étant dit.

Le jeu a bien évidemment des défauts : les plateformes semblent assez glissantes et aléatoires, et les récompenses des objets 'cachés' ne sont pas assez gratifiantes. Pourtant, on a vraiment aimé la forme des énigmes, qui nous obligent à changer de forme pour Skully et surtout la diversité que proposent les différents chapitres. Même si le jeu n'est pas parfait, Skully me rappelle ces jeux de plateformes de l'ère de la PS2 qui ont fait mon enfance.

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07 Gamereactor France
7 / 10
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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