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Hardcore Mecha

Hardcore Mecha

Un sidescroller en 2D sur les Gundams, ni plus ni moins.

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Hardcore Mecha excelle à une chose : être exactement ce qu'on attend de lui. Un jeu de Gundams avec lequel on pourrai faire un bingo de clichés. Une histoire dramatique ? Des moments surhypés ? Des personnages aux coupes de cheveux douteuses ? Des personnalités excentriques ? Des robots géants qui se tirent dessus jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ? TOUT y est.

RocketPunch suit à la lettre le mode d'emploi laissé par SD Gundam, mais c'est pour le meilleur. Hardcore Mecha tombe certes dans tous les clichés possibles mais il reste divertissant pour celles et ceux qui sont fans de ce genre d'univers.

Le jeu se déroule sur Mars, en 2221. Vous incarnez Tarethur O'Connell, un soldat faisant partie d'un groupe de mercenaires ayant pour mission de récupérer des renseignements. S'ensuit un conte aux enjeux décuplés bourrés de retournements que vous verrez venir à des kilomètres et mené par des personnages vus et revus. Certes, dit comme ça, ça ne paye pas de mine. Le chef de l'organisation terroriste porte un cache-œil, les blagues ne nous ont fait que sourire mais le tout fonctionne si vous êtes là pour une histoire d'anime typique remplie de climax.

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Et ça fonctionne principalement grâce à la présentation et aux designs visuel et sonore de Hardcore Mecha, et ce dès l'écran titre. Le style détaillé et les animations fluides, entrecoupées de cinématiques pleines d'actions marchent à merveille. Et cela s'applique au gameplay également grâce aux explosions très satisfaisantes et à des détails comme les pas de votre mécha qui font trembler l'écran. Tout est évidemment exagéré au maximum, au même titre que le doublage japonais que vous serez obligé d'apprécier (ou de subir selon vos goûts) puisque le titre ne propose aucune version anglaise. Au moins, vous aurez les sous-titres mais bon courage pour les lire pendant une phase d'action.

Hardcore Mecha

Parlant de phase d'action, c'est à peu près la seule chose que vous ferez pendant les 16 niveaux étonnamment variés du jeu : combattre. Une étrange mission d'infiltration (si si) mise à part, la variété des niveaux, passant de la base sous-marine à la cité céleste, empêche le gameplay de paraitre trop répétitif.

Mais pour cela, il faut piloter son Gundam à la perfection. Et nous devons avouer avoir été un peu dépassé au début à cause d'une répartition des boutons assez compliquées. Chaque touche à un but différent et les premières phases de combat en deviennent un poil anarchiques. Le dash, la visée et les mouvements défensifs sont ceux qui nous ont donné le plus de fil à retordre, donnant lieu à des passages plutôt humiliants ou nous foncions droit dans un barrage de missiles ennemis. Il y aurait du avoir des manières alternatives de jouer plutôt que de devoir passer du mode offensif au mode défensif. Au moins, un mode entrainement vous permettra de vous exercer.

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Mais une fois que vous avez le truc, contrôler le robot de Tarethur est jouissif. Vous volerez en esquivant tous les projectiles, dézinguant les méchas ennemis à coups de poings mécaniques. Vous pourrez également ramasser des armes : fusils, mini-guns, lance-roquettes, aux munitions limitées. Bien que les ennemis soient de plus en plus coriaces la difficulté réside principalement dans la gestion des délais de récupération (qui s'appliquent même aux attaques de mêlée pour une raison qui nous échappe). Vous devrez très régulièrement recharger les compétences de votre Gundam et vos armes. La science du combat de Hardcore Mecha est de savoir quand battre en retraite et quand riposter. Vous serez aussi en mesure de déchainer une attaque ultime.

Votre mécha peut être amélioré d'un niveau à l'autre en utilisant l'argent que vous gagnez pour découvrir de nouvelles armes et de nouvelles compétences. La personnalisation est large : améliorations des armes, mods pour augmenter la barre de vie ou réduire les cooldowns. Nous trouvons malgré tout dommage que l'on ne puisse pas changer complètement le playstyle de notre mécha, comme c'est le cas dans le décevant mode multijoueurs.

Hardcore MechaHardcore Mecha

Mode assez triste, ne proposant que de la mêlée générale à quatre joueurs. Si vous arrivez à trouver une partie, vous pourrez choisir entre les différents méchas, chacun étant le contre d'un autre par exemple, l'un d'entre eux vole pratiquement en permanence et un autre est un simple tank. Le souci, c'est qu'il y a très très peu de joueurs et un seul mode de jeu, alors à moins d'aimer affronter toujours le même adversaire, le multi présente peu d'intérêt.

Un autre mode qui, en revanche, saura occuper votre temps convenablement est le mode Simulation : un mode survie dans lequel vous affronterez des vagues d'ennemis consécutives. Dis comme cela, ça sonne assez plat mais lorsque vous aurez amélioré votre vieux tas de ferrailles en machine de guerre mortelle, il prendra toute sa saveur. En y investissant suffisamment de temps, vous débloquerez pas moins d'une douzaine de différents robots, chacun ayant leurs propres spécificités.

Hardcore Mecha est, soyons honnêtes, fait pour les fans d'anime. Mais même si vous n'en êtes pas vraiment un, vous pourrez apprécier le titre. Les contrôles exigeront un peu de temps pour être maitrisés mais la campagne et le mode Simulation ont réussi à nous divertir. Que vous adoriez ou détestiez les clichés, Hardcore Mecha est un bon jeu si vous aimez détruire des robots.

Hardcore Mecha
07 Gamereactor France
7 / 10
+
Visuellement incroyable, le combat explosif, la variété des niveaux, le mode simulation
-
Une histoire vue et revue, remplie de clichés, contrôles compliqués à prendre en main, multi simpliste
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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