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God of War

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Kratos revient pour l'un des meilleurs jeux d'aventure et d'action de ces dernières années...

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Kratos a bien changé, et avec lui, la licence God of War. 5 ans après God of War : Ascension, on a le droit au tout premier opus de la saga pensé pour l'actuelle génération de consoles. Les 7 jeux précédents ont toujours suivi la même formule axée sur la mythologie grecque, angles de caméra fixes et combats rapides basés sur des combos brutaux et sanglants. L'histoire ? Celle d'un homme, plus précisément d'un dieu, qui entend se venger de ses semblables sur l'Olympe.

Ce nouveau dieu de la guerre marque une séparation radicale avec cet héritage scénaristique, à tous les niveaux. Le héros reste quant à lui le même, enfin presque. Kratos a bien l'attribut « ancien dieu grec de la guerre » inscrit sur le C.V, il se trouve désormais dans le royaume de Midgard. L'action se déroule plusieurs années après les événements tragiques de God of War III, où il a fondé une nouvelle famille. Le jeu démarre après la mort de sa seconde épouse, ce qui laisse Kratos comme seul responsable de son fils Atreus. Père et fils se mettent alors en chemin pour accomplir la dernière volonté de leur femme/mère : répandre ses cendres du plus haut d'une immense montagne. C'est la prémisse principale du jeu. Ce n'est pas une histoire de vengeance ni, une envie de sauver le monde. Plutôt un voyage très intime et personnel entre les deux protagonistes.

Au cours de ce voyage long et ardu, vous rencontrerez d'autres personnages, et redécouvrirez un peu le passé de Kratos. Vous verrez surtout la relation entre Kratos et Atreus se développer. C'est l'objectif principal de cette histoire. C'est l'aventure d'un père et d'un fils qui, au cours de longues heures de jeu, apprennent à vraiment se connaître. Ce n'est pas aussi émouvant ou profond que dans The Last of Us par exemple, mais c'est convaincant. Un périple qui vaut certainement la peine d'être vécu.

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Kratos n'est plus le dieu en furie de God of War III, complètement aveuglé par la rage, sans égard pour la vie humaine et où il ressemblait davantage à un méchant. Dans ce nouveau jeu, notre "héros" est plus calme, plus réfléchi, mais ne vous attendez pas à un changement de 180 degrés. Il continue d'être extrêmement hostile, grossier et agressif, et chaque fois qu'il aide quelqu'un, c'est soit pour son propre confort, soit par accident. Atreus équilibre cette attitude. Jeune, il est plus enthousiaste à l'idée d'aller à la rencontre des autres. Presque naïf, il souhaite également être utile sans vraiment considérer ce qu'il y a de dangereux pour lui. C'est un mélange qui fonctionne assez bien tout au long du récit.

Et les dieux, ils en sont où ? Eh bien vous aurez l'occasion de croiser Thor, Odin, Loki, Freya, Baldur et beaucoup d'autres. Attention cependant, ne vous attendez pas à débarquer à Asgard pour battre tous les dieux nordiques : ce n'est pas God of War III. Il y a un contenu plus riche que quelques divinités, on retrouve beaucoup d'autres éléments de la mythologie nordique dans le jeu. Le Bifrost, les Valkyries, les Elfes et le Serpent du Monde pour ne citer qu'eux. Et bien sûr les Draugr, des zombies vikings.

Ce nouveau God of War n'est pas un jeu en monde ouvert, mais une aventure linéaire. Même si l'absence de temps de chargement peut le laisser penser, le parcours de l'histoire est prévu. La seule zone ouverte est un immense lac, que vous pouvez explorer en bateau, et qui permet l'accès à de petites îles, des épaves, des villes en ruines et quelques temples. On apprécie cependant la présence de nombreuses zones cachées et de secrets. Il y a des douzaines d'objets de collection, de coffres et de divers types de défis à surmonter, y compris certaines des batailles les plus difficiles du jeu. De plus, il y a aussi des puzzles, des pièges, des cartes au trésor et des missions secondaires (ici appelées faveurs), plus des mini-donjons secrets. God of War est donc un jeu massif, probablement plus long que la trilogie originale combinée.

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God of War inclut quelques éléments dignes d'un Metroidvania. Dans le sens qu'il implique parfois de devoir retourner en arrière. En effet, au fur et à mesure que vous débloquerez de nouvelles compétences et capacités, vous pourrez accéder à des zones ou des objets que vous n'avez pas pu atteindre auparavant. À terme (et heureusement), vous pourrez également accéder à un système de voyage instantané. Toutefois, il ne sera entièrement disponible que bien plus tard dans le jeu.

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Ce nouveau chapitre sur la PS4 marque un changement dans le style narratif, la structure du jeu, le thème et surtout : le gameplay. Si les jeux précédents étaient frénétiques et basés sur des combos, le nouveau dieu de la guerre se fait vieux et préfère aborder la baston de manière plus lente et tactique. Au lieu d'une caméra avec des angles fixes, il y a une nouvelle caméra, contrôlable, positionnée près de l'épaule de Kratos. Au lieu des lames polyvalentes des jeux précédents, vous aurez une hache puissante. Cette dernière, Léviathan, est magique et liée au pouvoir de la glace. Kratos peut également l'invoquer de n'importe où, à tout moment, en appuyant sur le triangle. Cela signifie que vous pouvez la lancer sur un ennemi et la rappeler à vos côtés immédiatement, une arme de courte et de longue portée donc.

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Avec ces deux capacités, la hache offre de grandes opportunités stratégiques. Mais Kratos peut également utiliser ses poings et un bouclier, ainsi que l'arc de son fils. Ce dernier peut d'ailleurs étourdir les ennemis, tirer sur des cibles et à mesure qu'il évolue, il pourra effectuer d'autres actions utiles. Pendant le combat, il peut rapidement devenir indisponible, soit parce qu'il a été saisi par un adversaire, soit parce qu'il a subi trop de dégâts, mais il ne meurt jamais rassurez-vous.

Les attaques longues et courtes de la hache, les poings, le bouclier, et même Atreus. Tout peut être développé avec des points d'expérience. Vous pouvez débloquer plusieurs nouveaux mouvements pour chacun et améliorer leur efficacité. Un autre élément à considérer au combat est la capacité d'étourdir les ennemis. Si vous utilisez les flèches d'Atreus ou les poings de Kratos par exemple, vous verrez une barre d'étourdissement sur les adversaires (vous devez vous en tenir à ça, sinon elle baissera). Lorsque cette barre se remplit, vous pouvez effectuer une attaque finale violente qui abat l'ennemi, même s'il lui reste de la santé. Une option de plus à surveiller pendant les combats.

En termes de contrôles, vous pouvez bloquer avec le bouclier (et contre-attaquer au moment opportun), utiliser des attaques rapides ou fortes, lancer et rappeler la hache et demander de l'aide à Atreus. Vous pouvez également activer la fureur de Kratos (vous devenez presque invulnérable et faites de grands dégâts), esquiver dans toutes les directions, et utiliser trois capacités spéciales à équiper. La hache permet d'y installer deux runes, et chacune (plus un talisman) donne accès à une puissance différente. Vous pouvez créer un tourbillon de glace, tirer une onde de choc et même ralentir le temps. Atreus peut également équiper son arc de runes spécifiques, ce qui lui permet, par exemple, d'invoquer des loups magiques.


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C'est un système de combat fantastique et pour plusieurs raisons. Pour commencer, c'est extrêmement gratifiant. Toutes les actions ont des effets stupéfiants offerts par un mélange de réactions ennemies face à la fureur des animations de Kratos. Doublé d'une réponse impeccable aux commandes et d'excellents effets sonores. Invoquer la hache, étourdir l'ennemi devant vous et lui couper la tête avec une attaque chargée, c'est toujours aussi jouissif. C'est un système de combat de haute qualité avec suffisamment de liberté pour que le joueur explore plusieurs possibilités.

Kratos a aussi des attributs : santé, défense, force, chance, puissance runique et temps de recharge (pour les compétences qui se rechargent). Le jeu n'a pas, cependant, un système typique de niveaux basés sur l'expérience. Au lieu de cela, les attributs sont définis par l'équipement. Vous pouvez équiper l'armure de torse, l'armure de poignet, et l'armure de taille, concernant l'équipement de protection. Vous pouvez également équiper des runes magiques, des talismans et des poignées pour la hache. La qualité de ces objets va du commun à l'épique. L'important n'est pas de forger le « meilleur » stuff, mais de trouver celui qui convient le plus à notre style de jeu. Par exemple, un joueur peut se concentrer sur la force et la défense pour améliorer le combat au corps à corps, tandis qu'un autre peut développer la puissance runique et le temps de recharge, pour exécuter des capacités plus puissantes, plus souvent.Ou vous pouvez créer un équilibre. Ce n'est pas la même chose que de jouer avec un guerrier, un mage ou un voleur : ce n'est pas un RPG. Cependant, il y a une vraie possibilité de modifier son style de jeu.

Tous ces systèmes fonctionnent bien ensemble et offrent une expérience très enrichissante à tous les niveaux. Explorez le paysage pour trouver des ressources, améliorer l'équipement et affiner l'ensemble pour créer un style de jeu spécialisé, puis le mettre en pratique dans des batailles intenses. C'est un cycle de jeu qu'on apprécie, même si certains joueurs peuvent réclamer l'absence de différentes armes. Eh bien, sachez qu'il y en a une de plus, que vous obtiendrez après de nombreuses heures de jeu, et qui a son propre arbre de compétences, ses runes et ses améliorations. On vous laisse découvrir de quoi il s'agit, mais attendez-vous à quelque chose de... glorieux !

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Il y a beaucoup de différences avec les jeux précédents, mais l'une des plus notoires sera l'absence de capacité de saut. Il faut préciser que Kratos peut sauter, mais seulement à des moments précis. Vous ne pouvez pas effectuer de saut pendant le combat par exemple, et il n'y a pas de sections de plate-forme comme dans les opus précédents. C'est aussi un jeu limité en termes de mouvement, avec de nombreuses barrières invisibles. Par exemple, vous ne pouvez pas tomber des falaises ou descendre d'une plateforme à moins que le jeu ne le permette. Cela ne nous a pas dérangés du tout, mais nous comprenons que certains fans des premières heures soient déçus de ces restrictions de mouvement.

Le combat et l'exploration forment la majeure partie de l'expérience de God of War, mais il y a aussi de petits casse-tête et des pièges à surmonter. Certains sont inventifs et intéressants, mais ils ne sont pas particulièrement difficiles ou complexe. Non, le vrai défi de God of War vient du combat. La variété des ennemis dans le jeu est impressionnante, tous avec un excellent design et un comportement spécifique. Des monstres de glace immunisés à la hache, en passant par ceux qui aveuglent Kratos ou même des sorcières qui ne peuvent qu'être étourdies par les flèches d'Atreus : la gamme d'adversaires de God of War est fantastique. Comme ils ont tous des comportements et des capacités précises, le jeu nécessite une grande capacité d'observation et d'adaptation de la part du joueur. Vous ne pouvez pas aborder toutes les batailles de la même manière, et cela nous a énormément plu. Il y a aussi des boss qui fournissent des combats mémorables, même s'ils sont tout aussi « grandioses » que ceux God of War III (ce jeu est sans équivalent en termes de batailles contre des boss). Il y a aussi d'autres combats optionnels, contre des ennemis puissants, qui offriront certainement un défi digne des joueurs les plus téméraires.

God of War est aussi une jolie prouesse technique. C'est beau, à la fois d'un point de vue artistique, mais plus impressionnant que ça, il se déroule du début à la fin comme un tournage en continu. Ce que nous voulons dire, c'est que la caméra ne se coupe jamais. Il n'y a pas de coupures pour que les personnages puissent dormir, se souvenir du passé ou montrer ce qui se passe ailleurs. La caméra est toujours centrée sur Kratos ou Atreus, comme si quelqu'un avec une seule caméra filmait le jeu du début à la fin en une seule séquence. C'est impressionnant et c'est un exploit de conception qui a dû donner des cauchemars à Santa Monica Studio, mais ils l'ont réussi. Même le voyage rapide se fait astucieusement pour charger la carte sans avoir recours aux écrans de chargement. La seule fois où le jeu coupe la caméra, c'est quand le joueur meurt ou lors de l'accès aux menus. Un mot aussi pour les effets sonores, les voix des acteurs et la bande-son : épique.

Ce nouvel opus de la saga God of War est phénoménal. Après plus de 40 heures de jeu, nous avons de nouveau envie de recommencer l'aventure en augmentant le niveau de difficulté : c'est dire à quel point nous l'avons apprécié. On a là un jeu absolument formidable qui récompense l'exploration, et qui inclut l'un des systèmes de combat les plus agréables que nous ayons connu depuis longtemps. Si vous êtes un fan de God of War, vous vous devez d'essayer cette nouvelle approche, et si vous ne l'êtes pas, vous allez forcément le devenir !

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10 Gamereactor France
10 / 10
+
Système de combat puissant avec des opportunités tactiques. Un exploit technique incroyable. Des visuels impressionnants. Longue aventure avec beaucoup de contenus supplémentaires...
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Pas aussi "épique" que God of War 3. Certains fans pourraient être déroutés par les changements...
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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TEST. Written by Ricardo C. Esteves

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