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Insurgency: Sandstorm

Insurgency Sandstorm : Premières impressions

New World Interactive promet un FPS réaliste et dynamique.

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L'immersion du joueur est clairement l'objectif recherché par New World interactive avec son prochain titre : Insurgency Sandstorm. Il ne s'agit pas juste d'un jeu de guerre, dans un Moyen-Orient fictif, mais également d'un jeu de simulation. Édité par Focus Home Interactive, nous avions aperçu le jeu en février dernier lors du What's Next Focus. Aujourd'hui, c'est dans leurs bureaux parisiens que nous avons pris part au combat.

Les cartes PvP, même si elles ne sont pas nombreuses (six au total), sont grandes. Beaucoup plus que dans n'importe quel FPS classique, et cela pour une bonne raison : elles sont prévues pour accueillir jusqu'à 32 joueurs simultanément. Elles ont cependant le défaut de se ressembler énormément. On peut facilement se perdre au milieu des bâtiments qui forment parfois de véritables labyrinthes. D'ailleurs, on s'attend presque à subir une embuscade à tout moment dans ces lieux resserrés. À certains endroits, la map est cependant parfois dégagée, des terrains vagues propices aux tireurs d'élite qui voudraient nous abattre de loin en restant à couvert. Bref, vous comprendrez vite que dans ce jeu, le stress de prendre une balle est omniprésent.

C'est en effet tout le gameplay qui est conçu pour être létal. Ici, il n'y a pas de barre de vie ou d'armure : un seul tir peut vous abattre. Ce qui est recherché par les développeurs, c'est de retrouver le dynamisme d'un Battlefield combiné au réalisme d'un Arma
III. Malheureusement, cela a un effet pervers. On a parfois l'impression de jouer à un jeu de simulation un peu trop explosif, ou à un jeu avec beaucoup d'action mais trop freiné par ses mécaniques. New World Interactive a conscience de ce mi-chemin, mais souhaite l'approfondir et le perfectionner pour donner à Insurgency sa propre identité.

Insurgency: Sandstorm
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Nous avons donc commencé Insurgency Sandstorm avec une partie qui nous met en coopération avec 7 autres joueurs. Nous devions avancer sur une immense carte en prenant possession de points stratégiques, un par un. L'IA des insurgés devait quant à elle défendre les lieux et repousser notre attaque. Au début, nous mourrions au bout de quelques minutes. Le temps de prendre en mains les contrôles du jeu. De plus, la difficulté réside également dans le respawn, il fallait en effet attendre qu'un ou deux de nos coéquipiers capture l'objectif pour réapparaître.

Pour nous aider dans notre mission, nous avions à notre disposition un arsenal très varié : des dizaines de fusils d'assaut et de précision différents, des grenades, des lance- roquette, etc. Malheureusement, même si le choix est là, on a un peu l'impression d'utiliser toujours la même arme, au niveau du ressenti et dans la manière de l'utiliser. Attention également, apprenez à compter... vos munitions ! Etant donné que la moindre de vos balles peut tuer votre adversaire, elles sont précieuses et surtout très limitées. Si vous rechargez avant la fin de votre chargeur, vous perdez les munitions restantes dans celui- ci. De cette manière, si vous ne prenez pas garde, vous arrivez souvent à court bien rapidement.

Vous avez également la possibilité de faire intervenir votre faction sur le terrain. N'imaginez pas un déploiement de renfort, mais quelque chose comme « la mort vient du ciel » avec un largage massif d'explosif sur les positions de vos adversaires. Ces deux compétences sont le fruit de deux classes spécifiques des forces américaines : le commandant et l'observateur. L'un sélectionne la cible, l'autre donne l'ordre d'attaquer. Il y a également d'autres classes, mais nous y reviendrons plus tard.

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La coopération est en tout cas un aspect majeur d'Insurgency Sandstorm. La communication avec vos coéquipiers et le travail d'équipe sont une condition obligatoire pour survivre sur le terrain. Toutefois, il faut savoir limiter l'utilisation de sa radio ; au début de notre partie, le volume de notre casque était un peu trop bas, mais une fois augmenté, nous étions littéralement plongés dans l'action du jeu. Un design sonore réussi, mais parfois un peu trop chargé : les explosions font parfois un bruit trop assourdissant. Cela dit, l'immersion reste au rendez-vous, après tout, on est sur un champ de bataille !

Et cela est renforcé par un visuel et un HUD épuré. L'écran n'affiche presque rien, si ce n'est le nombre de balles lors du rechargement. Autant vous dire qu'il n'y aucune carte, ou aucune indication pour jauger votre jet de grenade. Cela reste cependant moyen graphiquement : même avec de bons réglages, on garde la même qualité qu'un CS:GO. On peut notifier comme preuve le flou pixélisé autour de la lunette lorsqu'on zoom. C'est malheureusement le genre de problèmes qui colle à l'Unreal Engine 4 (utilisé pour développer ce titre) depuis des années.

Nous avons ensuite fait une partie de PVP en huit contre huit. C'était exactement le même mode de jeu que dans la partie précédente : une équipe doit défendre une position que l'autre doit capturer. La différence ici réside également dans la manière de réapparaître une fois mort, c'est-à-dire par vagues. C'est difficile de revenir en jeu si l'écart est trop large étant donné que chaque team en a en nombre limité, une douzaine exactement. Le seul moyen d'en récupérer est de prendre possession d'un objectif, ou de le reprendre.

Il faut préciser encore une fois que les moyens pour s'affronter sont vraiment variés. Insurgency Sandstorm promet un contenu riche en armes et équipement. Au-delà et de la diversité dans l'arsenal, les accessoires sont tout aussi nombreux. Que ce soit en termes de viseur, mais aussi de crosse ou de poignée. Attention, votre avatar est limité par le poids. Si vous prenez trop d'équipement sur vous, vous serez trop lourd et donc ralenti. Pour débloquer tout ce contenu, il faudra acquérir de l'expérience pour monter en grade. De cette manière, vous récupérerez des crédits qui vous permettront de les acheter. Le studio de développement a d'ailleurs avoué qu'il penserait peut-être dans l'avenir à un système de micro-transaction pour obtenir ces crédits plus facilement.

Pour les classes, elles correspondent principalement aux armes que votre avatar peut embarquer. Les démolisseurs peuvent bénéficier d'un lance-roquette, mais auront une arme à feu plutôt risible. Pour les autres, c'est globalement des fusils d'assauts. Il n'y a que le tireur d'élite qui bénéficie d'un fusil de précision.

Insurgency: Sandstorm

Au niveau des contrôles, il n'y a rien de particulier à faire comme remarque. Si ce n'est l'habitude qu'il faut penser à se pencher sur les côtés pour viser, afin de prendre des informations en restant à couvert. Il y a eu parfois quelques petits blocages de notre arme avec le décor. Par exemple, si nous voulions viser en étant collé à un mur, notre personnage était dans l'impossibilité de le faire. Un point un peu frustrant dans certaines situations, mais qui n'enlève rien au réalisme que le jeu tente d'apporter. Il n'y a pas eu de bug particulier, en exceptant les portes que nous pouvions parfois traverser en courant dedans tête la première, rien ne nous a sauté aux yeux pour une première version beta.

Nous avons terminé la démonstration avec un dernier mode de jeu, qui sera vraisemblablement celui qui servira de base aux compétitions et à l'eSport. Il s'agit d'un principe de capture de point stratégique encore une fois (en effet, aucun jeu de type
match à mort n'est prévu dans cet opus). Il y en a trois : A, B et C. Les équipes sont restreintes à 5 joueurs et se disputent ces trois points en simultanée. La première qui gagne est celle qui n'a plus de joueurs capables de réapparaître, ou celle qui à capturer tous les objectifs.

New World Interactive nous a dit vouloir chouchouter son prochain titre, notamment en organisant et en développant une saison compétitive, et une communauté dessus bien entendu. Mais également en offrant régulièrement du nouveau contenu gratuit, comme des tenues et des voix pour personnaliser nos avatars, ainsi que de nouvelles armes. Toutefois, c'est sur la sortie du jeu qu'il concentre actuellement tous leurs efforts.

Car il reste en effet pas mal de boulot, pour Insurgency: Sandstorm. Ce jeu ressemble à un diamant ayant besoin d'être taillé avec encore un peu plus de finesse. Il nécessite un équilibrage entre son aspect dynamique et son aspect de simulation. De plus, le titre souffre d'un temps entre chaque vague de respawn un peu long, ce qui a tendance à casser le rythme et l'immersion. Cependant, on plonge tout de même assez facilement dans le jeu, principalement grâce au sound system.

Insurgency Sandstorm est donc désormais en première phase de beta pour ceux qui ont pré-commandé le jeu, jusqu'au 13 août. Une deuxième beta débutera le 30 août pour apporter les derniers correctifs au jeu avant son lancement en septembre, sur PC. Une version console débarquera pour la Xbox One et la PlayStation 4 durant l'année 2019. Ca s'annonce plutôt bien...

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TEST. Written by Mike Holmes

Le jeu de tir de New World interactive vient juste d'être lancé officiellement sur PC, en attendant la version console prévu pour l'année prochaine.



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