Pourquoi Lewis Hamilton a-t-il reçu une pénalité de cinq places sur la grille de départ pour le Grand Prix de Monza de ce week-end ?

La débâcle de Lewis Hamilton se poursuit après le Grand Prix des Pays-Bas, qui n'aurait pas pu se terminer plus mal pour Ferrari : les deux pilotes, dont Charles Leclerc, ont chuté et n'ont pas terminé, et Hamilton a reçu une pénalité de cinq places sur la grille de départ pour le Grand Prix suivant. Lequel, pour ajouter l'insulte à l'injure, est le Grand Prix national de Ferrari, le GP d'Italie à Monza.

Hamilton a chuté au cours du tour 23/72 de la course de dimanche, au virage 3 de Zandvoort, lorsqu'il a perdu le contrôle de la voiture sur la ligne blanche glissante en raison de la pluie. "Ce n'est pas un genre de chose normale pour moi, [de] sortir d'une course. Je ne peux pas trop en dire plus", a déclaré le septuple champion du monde après la course, se mordant sûrement la langue un mois après avoir dit qu'il était "complètement inutile" et que Ferrari devrait trouver un remplaçant. Leclerc a plus tard chuté lui aussi dans une collision avec Kimi Antonelli.

Cependant, la pénalité d'Hamilton n'a rien à voir avec cela. Elle s'est produite avant même la course, pendant les tours de reconnaissance d'avant-course. Hamilton a enfreint les règles concernant les drapeaux jaunes, qui exigent que les pilotes réduisent considérablement leur vitesse lorsque des drapeaux jaunes doubles sont agités, qui ont été levés "en raison de la nature de la piste".

Cependant, Hamilton n'a pas réduit sa vitesse d'une manière que les commissaires considèrent comme "significativement" ou "fortement réduite" : environ 20 km/h de moins que sa vitesse au même moment lors des séances d'entraînement. Les commissaires ont réduit de moitié son interdiction, qui aurait normalement été de 5 places sur la grille, car "le pilote a tenté de réduire sa vitesse et de freiner plus tôt" (via Formula1.com).