L'aide financière du Qatar aux nouveaux dirigeants de la Syrie s'est heurtée à un obstacle, les inquiétudes concernant les sanctions américaines retardant une augmentation de salaire cruciale pour les travailleurs du secteur public, selon quatre sources (via Reuters).
Les sources indiquent qu'alors que le Qatar, un riche allié des États-Unis, s'était engagé à contribuer au financement de l'augmentation, l'incertitude du pays quant à savoir si de tels transferts violeraient les sanctions a laissé l'économie dans l'incertitude.
Malgré une exemption américaine autorisant des transactions limitées avec le gouvernement syrien, le Qatar hésite à agir en l'absence de directives plus claires, notamment en ce qui concerne les paiements effectués par l'intermédiaire de la banque centrale syrienne.
La situation économique de la Syrie, déjà fragilisée par des années de guerre, est encore plus tendue, de nombreux Syriens vivant dans la pauvreté. Bien que le Qatar ait envoyé de l'aide sous forme de cargaisons d'énergie, il n'a pas encore procédé au versement des salaires. Pour l'instant, il reste à voir comment cette incertitude affectera le redressement de la Syrie.