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Le président du FC Barcelone affirme que le club a subi une "blitzkrieg" contre l'écusson : "Cela confirme que nous sommes plus qu'un club"

Joan Laporta décrit les dernières semaines comme une "blitzkrieg" contre le club "de la part de différents acteurs avec le soutien des médias"

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Joan Laporta, président du FC Barcelone, a donné une conférence de presse mardi pour expliquer toute la controverse autour des inscriptions des joueurs Dani Olmo et Pau Víctor : rejetées par LaLiga et la Fédération espagnole parce que le club n'a pas rempli à temps ses obligations entourant les règles financières strictes de la Liga, qui n'autorise les clubs à dépenser qu'une certaine somme d'argent pour les salaires des joueurs en fonction de leurs revenus.

Cela a été le principal sujet de discussion dans le monde du sport en Espagne au cours des trois dernières semaines, et malgré les décisions défavorables de LaLiga, le gouvernement espagnol a intercédé et a accordé à Barcelone une mesure de précaution, permettant l'enregistrement des deux joueurs pendant que le sujet fait l'objet d'une enquête plus approfondie au cours des trois prochains mois.

Au cours des dernières semaines, de nombreux opposants ont demandé la démission de Laporta, mais aujourd'hui, avec le soutien du gouvernement espagnol (et deux jours après avoir remporté la Super Coupe d'Espagne), Laporta déclare que tout ceci n'est qu'une attaque orchestrée contre le club, "contre l'écusson".

"Lorsque le Barça réapparaît, divers acteurs émergent pour fournir un récit honteux".

"Les événements des dernières semaines réaffirment la force du Barça et vont à l'encontre des récits apocalyptiques avancés dans certains domaines par manque de connaissances ou par mauvaise foi", a-t-il déclaré au début de la conférence de presse.

"Ce mode opératoire s'est encore produit. Une fois de plus, je suis heureux que cela n'ait pas fonctionné pour eux. Ils n'ont pas réussi à s'en sortir. Ils ont essayé de se débarrasser de nous mais nous avons bien travaillé. Le bon travail des dirigeants a servi à atteindre le 1:1 [fair-play financier] et l'enregistrement d'Olmo et de Víctor. C'était une guerre éclair. Une attaque contre l'emblème. Et l'écusson ne peut être ni touché ni souillé."

Il maintient que le club a bien fait les choses entourant les contrats d'Olmo et de Víctor et les accords financiers comme celui de Nike ou la vente des balcons du Camp Nou à des investisseurs du Moyen-Orient, sans improviser, et insiste sur le fait que Barcelone a été victime d'une attaque coordonnée qui n'a pas fonctionné : "Nous savons ce que représente le Barça. Si tu regardes l'histoire du Barça, tu aurais pu prévoir ces réactions. Lorsque le Barça réapparaît, divers acteurs, avec leur soutien médiatique, émergent pour fournir un récit qui n'a rien à voir avec la réalité".

Lors de la conférence de presse, il a également remercié les clubs de football espagnols qui ne se sont pas positionnés contre Barcelone et le CSD (le Conseil Supérieur des Sports). Certains clubs, comme l'Atlético, se sont plaints de l'intervention du gouvernement qui accordait un traitement de faveur à Barcelone. Laporta a indirectement remercié le président du Real Madrid, Florentino Pérez, pour son soutien sur ce sujet, que beaucoup considèrent comme un "silence complice".

Le président du FC Barcelone affirme que le club a subi une "blitzkrieg" contre l'écusson : "Cela confirme que nous sommes plus qu'un club"
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