Le Nigeria va imposer des amendes et des peines de prison plus sévères aux trafiquants d'espèces sauvages
Les trafiquants d'ivoire, d'écailles de pangolin et d'autres espèces sauvages risquent jusqu'à 10 ans de prison.
Dans un nouveau projet de loi adopté par le sénat nigérian, les trafiquants d'espèces sauvages devront s'acquitter d'amendes plus lourdes et de peines de prison plus sévères pour le commerce illégal d'ivoire, d'écailles de pangolin et d'autres articles. Cette loi a pour but d'aider à freiner les réseaux criminels qui ont fait du pays un point focal pour le commerce d'espèces sauvages.
Selon Reuters, la nouvelle loi signifie que les trafiquants d'espèces sauvages seront passibles d'amendes pouvant aller jusqu'à 12 millions de nairas, soit environ 8 200 dollars américains, et de peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans. En vertu de la loi précédente, les trafiquants pouvaient passer seulement trois mois en prison ou payer une amende de 100 000 nairas (soit environ 68 dollars américains).
"C'est une énorme victoire pour le Nigeria et cela montre, sans aucun doute, que nous restons déterminés à éradiquer le trafic d'espèces sauvages et à protéger notre faune et notre flore uniques" a déclaré le législateur Terseer Ugbor, qui a parrainé le projet de loi. Les groupes écologistes ont également salué le nouveau projet de loi, espérant qu'il freinera le commerce illégal d'espèces sauvages dans le pays.
La loi interdit également la pollution de l'habitat des espèces sauvages et la consommation d'espèces en voie de disparition. Elle donne également aux enquêteurs des douanes nigérianes des pouvoirs supplémentaires, leur permettant de suivre les finances, de fouiller et d'arrêter les avions transportant des espèces sauvages.
