On a beaucoup parlé de rachats et d'acquisitions au cours des derniers temps. La plupart du temps, ce sont des firmes spécialisées comme Microsoft, Sony, EA ouEmbrace qui sont impliquées ; mais d'autres acteurs issus d'autres univers qui sont prêts à investir.
C'est notamment le cas du fonds d'investissement public du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui avait précédemment acheté des parts considérables chez SNK, EA et Take-Two. Il avait également investi du côté d'Activision Blizzard, avant le rachat de l''éditeur par Microsoft. En outre, l'Arabie Saoudite investit aussi massivement dans l'esport, à coups de partenariats de plusieurs millions d'euros.
C'est Capcom et Nexon qui ont récemment suscité l'intérêt de Mohammed ben Salmane, qui s'est offert l'équivalent de 5% dans chaque entités, pour une valeur estimée à environ 1 milliard de dollars. En raison du mépris des droits de l'Homme par les dirigeants Saoudiens, ces nouveaux investissements sont sujet à la controverse : tout le monde n'est pas content de voir que le divertissement proposé par les jeux vidéo contribue à l'économie du prince héritier...
Une stratégie de soft-power parfois difficile à comprendre, mais qu'exerce également l'ennemi qatari, propriétaire notamment du Paris Saint-Germain...