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Just Cause 4

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Rico Rodriguez est de retour pour défaire une nouvelle dictature.

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Rico Rodriguez est un homme occupé. après tout ce qu'il a fait contre les dictateurs depuis le premier Just Cause en 2006. Aujourd'hui, il est de retour avec le quatrième opus de la série explosive d'Avalanche Studios, qui nous envoie dans le passé avec « quatre fois plus de tout » comparé à ses prédécesseurs. Bref : la licence ne désemplit pas et se prépare à faire un carnage, quand la plateforme sur laquelle vous jouer ne vous en empêche pas du moins...

Le jeu se déroule dans le pays fictif de Solis, qui est en pleine tourmente : une organisation appelée La Main Noire, dirigée par Oscar Espinosa, est en train de soumettre les habitants du pays. Mais le pire est qu'ils développent une technologie de contrôle des conditions météorologiques, qui a un lien avec le père de Rico Rodriguez. Comme vous l'aurez deviné, ce n'est que lorsque notre héros barbu est arrivé que les gens ont commencé à former une résistance, baptisée l'Ordre du Chaos.

Au début du jeu, votre héros insiste sur le fait qu'il peut s'attaquer seul à la tour très défendue d'Espinosa, défiant les conseils de son allié Mira. Raté : il finit par se faire tabasser, et sa virilité en prend un coup. Cependant, pas le temps de se remettre de ses émotions, ce genre de coup au moral ne dure pas et une demi-heure plus tard, vous êtes de nouveau en mission pour faire tomber le régime. À chaque coin de rue, quelqu'un a quelque chose à vous proposer pour vous y aider.

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Mais qui joue à Just Cause pour l'histoire ? Beaucoup de fans sont ici pour une chose et une seule : le chaos. Les studios Avalanche se sont toujours vantés de fournir une action énergique et dynamique dans ces titres, et ce n'est pas ici que ça va changer. Il existe le même mélange d'item dans l'environnement à détruire, du plus petit des réservoirs à essence aux gigantesques antennes paraboliques, qui produisent tous une pluie de débris sur vos ennemis.

Le système physique dans son ensemble est amusant, surtout lorsque ces débris et les épaves jonchent la région ou s'effondrent sur vos adversaires. Il se passe toujours beaucoup de choses, comme vous vous en doutez. Mais, parfois, on arrive tout de même à s'ennuyer, tout exploser, à force : ça lasse.

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Un autre outil important que nous avons déjà vu dans la série, c'est le pistolet grappin. Vous pouvez non seulement bouger d'un endroit à un autre et attacher des objets à d'autres objets (des vaches à des missiles, par exemple ?). Mais vous pouvez également déployer des ballons et des boosters sur des objets. Le premier fait à peu près l'effet d'un réacteur de fusée, l'autre soulève les objets en l'air, et avec suffisamment de charge de ce dernier : vous pouvez même envoyer des chars à l'horizon.

Tous ces éléments peuvent être personnalisés via le menu, que vous pouvez ensuite basculer à la volée à l'aide du d-pad (pour une DualShock 4). Vous pouvez également choisir de taper L1 ou de le déployer automatiquement, ainsi que choisir la férocité avec laquelle vos ballons ou vos boosters se déploient.

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L'innovation la plus médiatisée avec Just Cause 4 réside toutefois dans les divers systèmes météorologiques du jeu. Grâce à sa technologie,La Main Noire a appris à contrôler les éléments, dont la foudre, et à protéger certaines zones avec des tempêtes permanentes. Vous pensez peut-être que cela ressemble à une nouvelle opportunité de fonctionnalités, mais la plupart du temps, cela ne fait que créer une menace permanente de prendre la foudre. D'un point de vue mécanique, cela ne fait pas grand-chose, mais d'un point de vue visuel, la foudre peut produire des moments de jeu spectaculaires.

Mis à part les nouveaux éléments météorologiques et l'histoire volumineuse, la structure de la mission est globalement assez répétitive et sans inspiration. Dans 90 % des cas, vous escorterez des personnes d'un endroit à un autre, défendrez un objet contre des ennemis ou activerez divers terminaux dans un délai donné. Cela ne nous a pas gênés la première fois, mais les quatrième et cinquième fois, c'est un peu répétitif. Heureusement, de temps à autre, il y a des missions qui changent la donne. Et parfois... Non. Il y en a une particulièrement agaçante où tout ce qu'on avait à faire est d'attendre dans un hélicoptère pendant que d'autres personnes tirent avec des armes, l'ennui est au rendez-vous.

Il y a aussi des missions secondaires, dont certaines nécessitent de supprimer un certain nombre d'antennes paraboliques. Cela apporte des changements de rythme bienvenus et donne quelques points de chaos supplémentaires pour envoyer des équipes combattre La Main Noire.

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Plus énervant que d'entreprendre ces missions, c'est de devoir y revenir et y rejouer lorsque la sauvegarde de notre jeu s'est effacée. Nous avons principalement joué sur PC pour les besoins de ce test et nous avons eu des problèmes techniques toutes les demi-heures, ce qui signifie beaucoup de temps perdu. Le seul point positif, c'est que le jeu vous fait reprendre la mission là où vous en étiez.

Même en jeu, il y avait aussi des bugs. Par exemple, Rico se téléportait parfois de l'autre côté du sol quand il se débattait sous une passerelle. Sans oublier le fait que lorsque le parachute s'ouvrait, les commandes devenaient soudainement insensibles et la physique un peu sauvage. Ces problèmes n'ont pas posé d'énormes soucis, mais ils ne contribuent pas à améliorer le jeu...

Visuellement, le jeu avait aussi ses dysfonctionnements : certaines animations notamment. Mais dans l'ensemble, il y avait d'autres problèmes plus importants. Sur PC, ça nous a rendus perplexes, à tel point que nous avons vérifié plusieurs fois s'il nous manquait des packs de textures ou pas. Après avoir confirmé que ce n'était pas le cas et avoir testé le jeu, voici notre conclusion : le jeu est mal optimisé, bien au-delà de la liste "Bugs connus" fournie avec notre copie d'évaluation.

On parle là de texture basse résolution, des problèmes d'auto-crénelage et d'animation (au-delà du tarif chaotique standard de la licence Just Cause). Encore une fois, le seul point positif, c'est qu'il n'y a pas de problèmes de framerate.

Cependant, le feu et les explosions semblant teintés et flous à de plus longue distance, de même que le feuillage des arbres ou des buissons. De plus, l'eau n'a pas de texture et les bateaux et autres objets ne semblent pas interagir physiquement avec elle. Même la tornade sur la carte a l'air assez moche, de loin.

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Ces problèmes ont persisté à différents niveaux et sur tous les systèmes sur lesquels nous avons essayé le jeu, (GTX908 à GTX1080ti, en passant par RTX2080). Nous n'avons toutefois pas eu la possibilité de tester le jeu sur un système AMD. Nous avions toutefois été avertis que le jeu était encore en cours de développement et que les soucis du premier jour de lancement viendraient à la fois de Nvidia et d'AMD. Mais dans l'état actuel, ces problèmes affectent énormément l'immersion et sont les pires là où Just Cause est le meilleur : parachutisme, wingsuit et explosions.

Nous avons également testé la version PS4, et même s'il fonctionnait un peu mieux au cours des quelques heures que nous avons passées dessus : il restait encore des bugs notables, comme les oiseaux immobiles dans les airs. C'était la version la plus stable que nous ayons essayée, et le contrôleur fonctionnait beaucoup mieux. Nous avons donc eu beaucoup plus de facilité avec cette édition.

Au final, le fil conducteur de la licence reste une suite d'explosion et de chaos, ce qui fait le charme du jeu cela dit. Le jeu et son histoire en elle-même n'est pas assez intéressante pour justifier son achat. Les fans inconditionnels de Just Cause aimeront les nouveaux éléments tels que les fonctions de combat et la météo. Attention néanmoins, après quelques correctifs, ce jeu pourrait devenir une bombe (sans mauvais jeu de mots).

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05 Gamereactor France
5 / 10
+
Des explosions plus impressionnantes, De nouveaux éléments pour le grappin...
-
Crashs incohérents sur PC, Bugué par endroits. Missions répétitives et ennuyeuses. Histoire bâclée...
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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TEST. Written by La Rédaction

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