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Google dévoile son projet de jeux vidéo en cloud : Stadia !

Il s'agit d'un système basé sur la diffusion en continu, qui utilise les serveurs de données de Google pour offrir des jeux de haute qualité.

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Ça faisait un moment que Google laisse entendre à qui veut, que la société développe un projet qui va révolutionné "le futur du jeu" : désormais, on en sait un peu plus, grâce aux révélations que l'entreprise a faite, lors de la conférence des développeurs de jeux (GDC) à San Fransisco.

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Le PDG de Google, Sundar Pichai, a commencé la présentation de ce projet en évoquant les progrès techniques réalisés par Google, notamment avec le test de Project Stream l'année dernière. Désormais, ils s'emploient à intégrer des jeux comme Assassin's Creed: Odyssey avec des graphismes de haute qualité sur des réseaux à faible latence, ce qui implique une infrastructure en cloud et réseau couvrant plus de 200 pays.

Google a clairement exprimé son désir de "créer une plate-forme de jeu pour tout le monde", mettant en relation les joueurs, les téléspectateurs et les développeurs. C'est ici que Google Stadia entre en scène, la nouvelle plateforme que Phil Harrison, de Google, nous a révélée. En octobre dernier, Project Stream n'était qu'un aspect de ce projet. Le président d'Ubisoft, Yves Guillemot, était même parmi le public pour célébrer le partenariat entre les deux sociétés.

Odyssey a été une fois de plus utilisé comme exemple pour prouver que les jeux peuvent être implantés sur n'importe quelle plate-forme. Par exemple : supposons que vous ayez vu la bande-annonce officielle de l'opus sur la chaîne YouTube d'Ubisoft. Vous pourrez alors cliquer sur un bouton "jouer maintenant" et accéder au jeu en cinq secondes, sans téléchargement. En effet, il existe une base de code unique pour plusieurs périphériques, des ordinateurs de bureau aux ordinateurs portables, en passant par les téléviseurs, les tablettes et les téléphones. Il a ensuite présenté le jeu sur tous ces appareils, d'un téléphone à un téléviseur en utilisant un Chromecast Ultra HDMI.

En termes de contrôleurs et de manette, vous pouvez utiliser une souris et un clavier ou votre propre contrôleur USB : mais un contrôleur Stadia spécifique a également été révélé, disponible en plusieurs couleurs et visible ci-dessous. La manette posséde également un bouton de capture pour partager et diffuser sur YouTube. Il y a aussi le bouton Google Assistant qui fournit un accès immédiat à un microphone intégré pour les fonctionnalités activées par les développeurs.

Google dévoile son projet de jeux vidéo en cloud : Stadia !

Le vice-président de Project Stream, Majd Bakar, est ensuite intervenu pour apporter des précisions sur la technologie utilisée par ce projet. Notamment la liaison par fibre optique et les câbles sous-marins reliant les centres de données, qui facilitent la connectivité.

Des tests ont été effectués en interne au sein de Google, mais Project Stream a réussi a atteindre les 1080p et les 60 fps. De plus, pour son lancement, la qualité sera optimisée offrant des graphismes en 4K et 60 fps, ainsi qu'un son HDR et surround, avec une extension pouvant atteindre 120 fps et 8K à l'avenir.

Bakar a également révélé qu'AMD s'était associé à Google pour créer des GPU personnalisés destinés à Stadia, fournissant une puissance de 10,7 téraflops, soit plus que les concurrents les plus proches, comme la Xbox One X et la PS4 Pro (6 pour la Xbox One X, 4,2 pour la Pro ). Google s'est déjà associé à Unreal, Unity, Havok, CryEngine et Simpygon. De nombreux autres utilisateurs travaillent déjà avec la technologie proposée. Il a également été précisé que vous pouvez développer dans le cloud et que Google promet un environnement de développement flexible.

Google dévoile son projet de jeux vidéo en cloud : Stadia !

Pour illustrer leurs résultats, Marty Stratton d'id Software s'est joint à la scène est a expliqué que le développement de Doom Eternal sur Stadia ne prenait que peu de temps et qu'il fonctionne avec un seul processeur graphique, en 60 fps bien sûr.

Mais il est important de noter que les jeux peuvent utiliser plusieurs processeurs graphiques simultanément. De plus, aucun trafic d'informations et de donnée ne passera pas l'Internet classique : la latence et la fiabilité sont donc au rendez-vous. De la même manière, Harrison a également promis qu'il n'y aura "pas de triche ni de piratage".

Erin Hoffman-John, de Google, est ensuite monté sur la scène pour décrire certaines des autres fonctionnalités proposées par Stadia : notamment le mode multijoueur très performant. Elle a pris l'exemple des écrans partagés, un format de plus en plus abandonné car il demande de la puissance de calcul supplémentaire nécessaire. Mais, avec Stadia, il est possible d'ajouter plusieurs joueurs sur un même écran, via Stream Connect, chacun basé sur une instance distincte.

Le président de Q-Games, Dylan Cuthbert, a ensuite aidé à présenter ce que l'on appelle Partage d'État : où les développeurs peuvent encoder dans un lien la position du joueur, d'objets ou de diverses choses, afin de rendre cela accessible aux joueurs. Le studio travaille sur un jeu en secret, qui est le plus gros opus sur lequel ils ont travaillé jusqu'à présent, et qui est construit autour de ce système.

Ensuite, Ryan Wyatt, responsable chez YouTube, et le créateur de contenu, MatPat se sont joints à la présentation. Notamment pour mettre en lumière les foncitonnalités de partage et d'upload en direct, disponible avec Stadia.

En parlant de YouTube, si vous êtes coincés dans un jeu (Harrison a utilisé l'exemple de Rise of the Tomb Raider), vous pouvez appuyer sur un bouton pour obtenir une visite guidée ou un tuto youtube, sans avoir à arrêter le jeu, en fournissant une assistance en continu.

Pour finir, ils ont annoncé que le boîtier avait été offert à plus de cent studios et plus de 1 000 créateurs de contenu. De plus, Jade Raymond a dévoilé les débuts du studio Stadia Games and Entertainment, qui travaillera sur des projets avec des développeurs externes.

En ce qui concerne le lancement, Stadia arrivera cette année au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et dans la plupart des pays d'Europe. Harrison a promis que nous obtiendrions plus de détails, y compris sur les jeux, cet été, sans doute à l'E3.

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La révélation de Google a-t-elle répondu à vos attentes ?

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