Update : Suite à notre article, YouTube France nous a contacté pour réaffirmer fermement sa position : "Tout contenu - y compris les commentaires - qui met en danger des mineurs est odieux et nous avons des règles claires les interdisant sur YouTube. Nous avons immédiatement pris les mesures correspondantes, en supprimant des chaînes et des comptes, en signalant toute activité illégale aux autorités et en désactivant les commentaires sur des dizaines de millions de vidéos incluant des mineurs. Il reste encore des choses à faire, et nous continuons à travailler pour améliorer notre dispositif et être encore plus rapide pour appréhender ces abus"
Epic Games a retiré ses pubs de YouTube à la suite des accusations révélant que des pubs étaient lancées sur des vidéos de prédateurs exploitant des enfants, leur offrant de surcroît des revenus. Les vidéos en elle-même ne sont pas explicites mais la section des commentaires est utilisée par ces individus pour notifier les parties plus « sexuelles » que les autres, voire même échanger de véritable vidéos illégales.
Un porte-parole d'Epic Games a annoncé à The Verge que « nous avons mis en pause nos pubs. Par le biais de notre agence de pub, nous avons contacté Google/YouTube afin de déterminer les actions qui seront mis en place pour éliminer ce genre de contenu de leur service ».
Mais Epic Games n'est pas la seule entreprise qui a pris ses distances avec la plateforme. C'est le cas aussi de Peloton qui a lancé une enquête, comme il l'explique à Wired, pour comprendre comment leurs pubs pouvaient être lancés sur ce genre de vidéos.
Suite à la controverse, un représentant de YouTube a pris la parole dans The Verge. « Nous avons pris des mesures immédiates pour supprimer ces comptes et chaînes, rapporté les activités illégales aux autorités et désactivé les commentaires violant les règles. Tout contenu, y compris les commentaires, qui mettent en danger les mineurs sont ignobles et nous avons une politique claire interdisant cela sur YouTube. Il y a plus à faire, et nous continuons de travailler pour nous améliorer et repérer les abus plus rapidement ».
Il faut rappeler que tout cela est né de l'action du YouTuber Matt Watson qui avait posté une vidéo pour mettre en lumières ces faits. Mais ce n'est pas la première fois que la plateforme de partage à des soucis de genre. En 2017, il avait été révélé que des pubs étaient lancées sur des vidéos au contenu extrémiste, rapportant donc dans ce cas-là aussi de l'argent aux propriétaires des chaînes.
YouTube a également tenu à préciser avoir réagit promptement, énumérant les actions entreprises ces 48 dernières heures et sa charte de conduite en la matière :
Ce que nous faisons au quotidien pour luter contre les prédateurs
Suppression de comptes de moins de 13 ans, interdits par nos conditions d'utilisation