Peut-être ne le savez-vous pas, mais Blizzard est actuellement dans la tourmente suite à de nombreuses accusations de harcèlements et discriminations envers les femmes de son entreprise qui sont régulièrement victimes de harcèlements sexuelles et représailles en plus de salaires inégaux.
La plainte en justice, qui a été initialement été rapportée par Bloomberg, mentionne que l'état de Californie va devoir trancher si la compagnie discriminait ses employées féminines et que la direction de Blizzard a constamment évité de prendre des actions pour empêcher ce genre de comportement.
Comme nous l'avons vu par le passé dans ce genre de situation, comme celle d'Ubisoft par exemple, le président de la compagnie J. Allen Brack a envoyé un email à ses employés (reposté sur Twitter par Jason Schreier) déclarant que ces allégations sont « très troublantes » et que « les comportements détaillés dans ces accusations sont totalement inacceptables ». Le message ajoute que la direction va se réunir avec différents membres de la compagnie pour « discuter sur comment nous devons avancer ».
À la suite de cela, l'ancien cofondateur de Blizzard, Mike Morhaime, s'est exprimé sur le sujet en déclarant sur Twitter: « C'est très dérangeant et difficile à lire », tout en ajoutant qu'il a « honte » et « je vous ai trahi » aux femmes de l'entreprise. Mike Morhaime a également clamé qu'il utilisera toute son influence dans l'industrie pour aider à conduire à un changement pour lutter contre la discrimination qui l'habite actuellement.
Un autre ancien développeur de Blizzard, Chris Metzen, a aussi pris la parole sur Twitter.
« Nous avons échoué, je suis désolé », on peut lire dans le message. « À vous tous chez Blizzard - ceux d'entre vous que je connais et ceux d'entre vous que je n'ai jamais rencontrés - je présente mes plus sincères excuses pour le rôle que j'ai pu jouer dans une culture qui a favorisé le harcèlement, les inégalités et l'indifférence.
Il n'y a aucune excuse. Nous avons laissé tomber trop de gens quand ils avaient besoin de nous parce que nous avons eu le privilège de ne pas avoir à remarquer, de ne pas s'engager, de ne pas créer l'espace nécessaire pour les collègues qui avaient besoin de nous en tant que responsables. J'aimerais que mes excuses puissent faire une quelconque différence. Mais ça ne peut pas. »