Français
Gamereactor
previews
Battlefield V

Battlefield V - Nos impressions sur la beta

Après un week-end intense de jeu, nous avons été conquis...

Subscribe to our newsletter here!

* Required field
HQ
HQ

Les aurores boréales sont le genre de choses dont vous profitez pendant des vacances dans les terres nordiques. Un spectacle absolument éblouissant au demeurant. Dans Battlefield V l'impressionnant phénomène vert définit les lignes célestes de Narvik, et sert de témoin au combat qui fait rage dans les cieux avec les tirs anti-aériens enflammant les avions. Dont le vôtre. Il est donc temps de vous éjecter de votre engin pour rejoindre la guerre au sol !

Narvik était l'une des deux maps présentes dans l'open beta de Battlefield V, que nous avons testé sur PC et Xbox One. Nous pensions nous lancer dans celles-ci pour les décortiquer après en avoir vite fait le tour. Mais on a finalement été totalement conquis par l'expérience et y avons passé un (très) long moment le week-end dernier. Après avoir passé des heures à mourir et mourir encore, nous pouvons en conclure que les ajouts qui nous inquiétaient particulièrement (comme le marteau magique pour construire des défenses) ne sont pas aussi intrusifs qu'on aurait pu le croire.

L'un des changements majeurs réside dans la manière dont nous aidons nos coéquipiers. Les soins peuvent être prodigués par n'importe qui, si toutefois l'opportunité se présente. Ce qui procure en plus un sympathique boost de score. Les trousses de soin pouvant quant à elles remettre toute notre équipe su pied. Nos frères d'armes se sont malheureusement révélés plus enclins à avancer de quelques mètres qu'à donner de l'intérêt à notre détresse. Il est donc plus amusant de se lancer dans l'aventure accompagné d'un ami, voire deux dans l'idéal. Une fois encore, l'approche de DICE au niveau du gameplay en équipe fonctionne parfaitement, mais jouer en solo peut rapidement s'avérer frustrant.

Ceci est une annonce:
Battlefield V
Battlefield VBattlefield VBattlefield V

Une frustration également due à la cruauté de la mécanique de résurrection. Après avoir subi assez de dégâts, votre personnage tombera au sol. Vous pourrez alors appeler à l'aide dans l'espoir d'être sauvé par un coéquipier ou abandonner et mourir. Une situation pinailleuse rendue encore plus périlleuse par le fait qu'un bon samaritain pourrait être récompensé de sa bravoure d'une balle dans le dos, vous laissant alors tous les deux pour morts (cette prise de risque justifie certainement le bonus).

Les cartes présentées dévoilaient d'imposants environnements très détaillés. Narvik était la plus intéressante dans le sens où elle délivrait deux (des quatre) jours du nouveau mode Grandes opérations, qui voit chaque jour former une map. Le premier assaut nous a vu sauter d'un avion et combattre pour prendre une position sur le bord du fjord, tandis que le second nous a demandé de pousser plus loin dans la carte avant de croiser le tir à travers un village et une station de train. Il est vrai qu'il nous est arrivé d'être aux commandes d'une tourelle d'un véhicule blindé, ou à la mitrailleuse d'un avion en soutien aérien. Mais la plupart du temps, nous étions au sol chargeant dans la bataille en tentant de déloger les opposants de points stratégiques.

Ceci est une annonce:

Le contraste entre la nature blanche des champs de bataille norvégiens et les rues de Rotterdam de la seconde map ne pouvait être plus prononcé. Au lieu de patauger dans des couches de neiges, le cadre urbain a été le théâtre de combats sanguinaires dans des rues et bâtiments. Plonger dans des canaux et sniper depuis des rails surélevés du centre de la carte aura été un immense plaisir. Les éléments destructibles qui sont devenus une caractéristique de la série étaient plus présents dans Narvik, avec ses bâtiments se désintégrant tout autour de vous. Mais nous avons aussi aimé les coins et recoins façonnant la ville plus structurée de Rotterdam. Les deux maps délivrent de l'action poignante et percutante, pour une expérience incroyablement impressionnante par sa fidélité.

Battlefield V est clairement plus « tactile » que ses prédécesseurs. Vous pouvez enfoncer des portes et user de votre force pour ouvrir l'entrée d'un bâtiment. Ce qui vous fait ressentir pleinement dans l'instant de l'action, tout ceci étant appuyé par un avatar plus fluide et réactif. Si vos défenses sont endommagées, vous pouvez faire appel au marteau magique, jeter des sacs de sables ou effectuer d'autres actions dans le genre. Le travail en équipe trouvera un excellent emploi de ces outils mais, durant notre temps passé sur ladite beta (aux joueurs plus individualistes), l'action ne nous a pas réellement permis de juger leur efficacité et/ou leur utilité.

Cependant, notre inquiétude était que l'aspect construction donne une impression gadget au titre. Ce qui n'est absolument pas le cas, du moins de ce que l'on a pu voir. Le temps nous dira si nous avons eu tort mais, pour le moment, nous avons trouvé que l'accent était toujours mis sur la recherche de bonnes positions de tir. En définitive, après avoir passé plus de temps sur Battlefield V que nous l'avions prévu, nous sommes désormais impatients de jouer à la version finale. Quelques préoccupations concernant la nouvelle mécanique de construction ainsi que l'énigmatique mode Firestorm (le fameux mode Battle Royale de DICE) persistent néanmoins. Mais s'il y a une chose dans laquelle Battlefield a toujours excellé, c'est dans ses batailles à grandes échelles aux combats acharnés. Et ce sera assurément une nouvelle fois le cas dans ce prochain opus qui a récemment était repoussé au 20 novembre.

HQ
HQ

Sur le même sujet



Chargez le contenu suivant