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A la PGW, les simulations automobiles étaient à l'honneur

De Mario Kart 8 Deluxe à Gran Turismo Sport, en passant par Forza Motorsport 7, petit tour d'horizon des stands motorisés de la Paris Games Week.

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2017 aura été une année historique pour les amateurs de jeux de course. Mario Kart 8 Deluxe sur Nintendo Switch, GT Sport sur PS4 et PS4 Pro, Project Cars 2, Forza 7 chez Microsoft ou encore WRC 7, jamais une année civile n'avait vu la sortie d'autant de titres automobiles, allant du jeu familial au jeu de simulation poussée !

Mario Kart 8 Deluxe (Nintendo Switch)

On commence tout doucement avec le stand Nintendo qui présente quelques titres majeurs qui aspirent tous à un grand succès commercial: Super Mario Odyssey, Zelda Breath of the Wild, Splatoon 2, et Mario Kart 8. C'est de ce dernier nommé dont il est question ici.

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Le succès de ce jeu considéré comme intemporel et vecteur de ruptures d'amitié (« merci la Carapace Bleue devant la ligne d'arrivée ») réside dans la clarté de son interface et dans sa prise en main ultra-simple. 5 modes de jeu sont proposés, allant de la course classique (50, 100, 150 et 200cc/miroir) à la Bataille de Ballons, en passant par la Bataille de Pièces, le Bob-Omb délirant à souhait, le Capture de Soleil ou encore le nouvel arrivant : la Traque sur la Piste, sorte de grand Gendarmes contre Voleurs à 6 contre 6. A noter que le nouveau mode 200cc va extrêmement vite et se présente comme un bon défi pour les plus téméraires d'entre nous, tout comme l'intégration de tous les DLC vus précédemment dans Mario Kart 8 (Wii U), à l'image du contenu Mercedes.

Tous les gimmicks mythiques de l'univers de Mario Kart étaient présents : les circuits inspirés de l'univers Nintendo tous plus fous et plus colorés les uns que les autres, la roulette qui choisit nos artefacts avant chaque course (kart, roues, type de planeur), tout comme la possibilité d'avoir 2 bonus au lieu d'un seul durant la bataille (les plus anciens se rappelleront de Double Dash sur Nintendo 64) ou encore le dérapage turbo, fort de 3 niveaux dont le mauve très efficace bien que long à faire apparaître.

Enfin, il est possible de jouer sur l'écran déporté comme sur la TV en multi local jusqu'à 4 joueurs ou en multi ouvert jusqu'à 12 joueurs. Le côté multitâches de la console est exploité comme jamais : à 2 sur le même écran et la même console, seul avec le pad ou encore à plusieurs sur la TV, on a un choix conséquent et bienvenu pour celui ou celle qui veut jouer en égoïste comme en soirée avec les potes.

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Gran Turismo Sport (PS4)

Il était attendu depuis très longtemps par les fans pour remplacer un 6ème opus vieillissant, le voici enfin, après 2 ans de reports en tous genres : Gran Turismo Sport - ou GT Sport pour les intimes - est disponible sur PS4 et compatible VR avec le casque maison de Sony.

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Testé sur 2 stands différents (Thrustmaster et Sony Playstation), sur 2 types de courses différents, le moins qu'on puisse dire, c'est que niveau conduite, on est aucunement dépaysé, bien au contraire.
On est loin de la violence et de la justesse d'un Project Cars 2, par exemple, et c'est bien là le point fort de GT Sport. Qu'on soit sur un petit véhicule de série de type Mazda MX-5, une supercar comme la Porsche 911 GT3 RS (vite la version restylée, les gars !), ou encore un bolide de course comme la Mercedes-AMG GT3, la conduite reste suffisamment équilibrée pour à la fois attaquer le chrono comme pour cruiser dans les rues de Tokyo.

Le plaisir est présent et reste suffisamment accessible à bon nombre de joueurs, même les débutants, même si on notera un moteur physique à la traîne par rapport à un Forza 7, et une IA franchement à la rue et aussi agressive que Mon Petit Poney. Pour preuve, faire un tour sur le mythique tracé du Nürburgring en 911 GT3 RS pouvait représenter un intense défi, même sans aides électroniques. Plus aujourd'hui, tant la voiture est préventive. Les courses en solo face à l'IA sont donc à déconseiller en cas de chasse au chrono, il faudra donc se tourner vers les courses en ligne et les courses officielles.

De l'autre côté, le mode Rallye, présent historiquement depuis GT2, est toujours aussi peu utile et hors-sujet par rapport à l'essence même du jeu. Plutôt mou et mal géré en termes de ressenti dans le volant peu importe la voiture, la physique transforme la voiture en savon de Marseille de manière arbitraire. Désagréable et pas au point, et c'est particulièrement significatif depuis GT5.

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En soi, le jeu conserve ce qui a fait son succès : des graphismes voulus à la pointe, une tentation extrême à chasser le chrono, une interface très claire et pas mal de belles voitures. Mais GT Sport sonne comme le gratin de pâtes qu'on mange 2 fois par semaine en hiver chez Mamie : c'est lourd, on en a assez mangés, mais comme c'est bon parce que c'est bien fait, on en redemande, telle une valeur sûre.

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Project CARS 2 (tous supports)

Project CARS 2 fait partie de la catégorie au-dessus. Celle des simulations d'élite du marché, comprenant aussi des titres comme Assetto Corsa, RaceRoom Racing Experience, l'agé rFactor ou encore le leader incontesté, iRacing.

Cela se voit au nombre de véhicules et de divisions proposées : on commence tout en bas avec les formules débutantes pour finir en LMP1 en passant par le GT3 ou encore les formules Vintage.

Aujourd'hui, sur le stand Thrustmaster était proposé un petit concours sur Silverstone National. L'objectif ? Passer sous la barre des 1:05 avec une Porsche 911 GT3 RS. Verdict ? Rienà voir avec la 911 de GT Sport. Quelle brutalité ressentie au volant !! Le train arrière ne demandait qu'à passer devant, d'où un certain niveau de maîtrise à tenir, tandis que le manque de relief au circuit invite à se créer de nouveaux points de repères sous peine de partir tout droit. Le phénomène est exceptionnellement bien retranscrit avec cette Porsche, on n'a pas droit une seule fois à l'erreur. Et c'est dans cet esprit que Project CARS 2 a été réalisé.

Les graphismes avaient déjà mis une claque à la rétine dans le premier opus de la série, la rétine vient de brûler sur le second. Une beauté sans précédent avec une télé UHD, une maitrise des reflets de lumière et une justesse dans les détails extérieurs et intérieurs portés à un niveau jamais vu sur console. Et quand on voit quel studio qui est derrière tout ça, à savoir Slighty Mad Studios (Need for Speed Shift, Shift 2 : Unleashed, entre autres), on peut se dire qu'on est entre de bonnes mains à sujet.

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La claque visuelle de l'année pour les simulations d'élite, c'est bien Project CARS 2 !

Forza Motorsport 7

Voici à présent LE jeu auto de cette fin d'année : Forza Motorpsort 7. Tout simplement un alien dans sa catégorie sur le plan graphique comme sur le plan physique.

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Le test, réalisé sur le stand Microsoft Xbox, a été fait sur un tracé aux Etats-Unis au volant de la voiture star du jeu, la Porsche 911 GT2 RS et ses 700 ch. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est beau. Exceptionnellement beau, surtout en UHD 4K, et fidèle à la réalité jusque dans les moindres détails (gestion de l'eau par temps de pluie, cycle jour/nuit dynamique, reliefs très précis), le jeu de Turn 10 conserve tout ce qui a fait le succès de Forza 6, à savoir un gameplay intercalé entre arcade de type Forza Horizon 3 et simulation pure de type Project Cars. Il est suffisamment accessible au niveau de sa prise en mains au volant comme à la manette, mais peut devenir rapidement exigeant à mesure qu'on enlève les aides ou que l'on fasse des erreurs de pilotage (survirage, sous-virage, freinage trop tardif, etc).

Le son des véhicules est retransmis quasiment à la perfection et s'est même amélioré par rapport au 6 notamment au passage des rapports : à écouter sur un home cinéma, ça s'annonce être très (très) impressionnant, voire grisant. Le titre auto grand public de l'année, assurément.

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WRC 7

Développé par Kylotonn, le jeu officiel du Championnat du Monde des Rallyes se veut plus mature que le 6ème opus. Mis à jour sur la nouvelle réglementation FIA des véhicules, WRC 7 s'est contenté de quelques grosses mises à jour en s'appuyant sur les bases du 6, notamment au niveau du moteur physique et du multi. Le tout en 11 mois seulement, chapeau bas, les gars. Vous partiez de si loin...

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Pour rappel, la FIA a imposé une aéro bien plus conséquente, des moteurs 4 cylindres 1.6 turbocompressés pour 380 chevaux et un son bien plus puissant et caractéristique.

La prise en main du véhicule (sur bitume par temps sec en Allemagne, Panzerplatte pour les connaisseurs) est bien plus terrifiante et floue que le 6, et les notes du copilote tombent enfin au bon moment. L'engin fonce à une allure suffisante pour se faire peur sans prendre le risque de se tuer au prochain virage en tirant tout droit.

Cela dit, la prise en main générale nécessite un petit temps d'adaptation, surtout au niveau du freinage, et une concentration optimale au vu de la longueur accrue des spéciales proposées. Pour les fous du volant, des Super Spéciales de 15 minutes ont même été intégrées. Pour que l'immersion soit complète, il est recommandé de jouer avec un volant et un frein à main hydraulique USB. Le confort de jeu est assuré, surtout lorsqu'il est question du « tout ou rien » en matière de setup sur les jeux de course.

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Les Bonus

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Assetto Corsa (PC puis tous supports)
Assetto Corsa a été classé en bonus car cela fait depuis 2014 qu'il est présent sur le marché. Présenté comme étant une simulation élitiste sortant pourtant d'un tout petit studio italien à faible budget, Assetto Corsa s'est peu à peu imposé dans l'esprit des pilotes comme étant dans le Top 5 des meilleures simulations du marché.

Licences, tracés reproduits à la perfection pour l'époque (scans laser des tracés à travers le monde), comportement et son des véhicules, modélisation extérieure et intérieure, le jeu a surtout fait sa réputation sur 2 critères : les mods et le mode multijoueur en lobby ouvert et fermé.

Il était possible comme sur rFactor ou iRacing de se créer sa propre session de course en accord avec les circuits et les DLC de chacun.

En parlant de DLC, Assetto Corsa en est à son 11ème DLC, dont les plus significatifs concernent l'arrivée officielle de Porsche et le pack 70ème Anniversaire de Ferrari. Il est question de ce dernier dans ce bonus.

Toujours sur le stand Thrustmaster, il était possible de prendre part à bord d'une Ferrari 250 GTO de 1964 reproduite à la perfection et venant du dernier DLC sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas muni d'un setup réglé aux petits oignons, dont la pièce maitresse était un véritable volant Ferrari à la finition exceptionnelle. Positionnée au moteur R-GT qui équipe les autres volants de la gamme, cette merveille est une reproduction à l'échelle 1/8ème du véritable volant de la sportive italienne victorieuse sur circuit entre 1962 et 1965, et notamment triple championne des 24 Heures du Mans en 1962, 1963 et 1964. Ce petit bijou, une fois associé au levier de vitesse manuel TH8A et au pédalier T3PA Pro, permet de transformer n'importe quel pilote en un gentleman driver des Temps Modernes.

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L'engin n'est pas violent pour un sou mais reste très difficile à piloter : les freins sont aussi mous que du marshmallow, la direction est précise mais met beaucoup de temps à s'inscrire dans le virage, et attention à être doux sur la pédale des gaz en sortie de virage car elle est très piégeuse et part facilement en tête à queue. Une fois ces données intégrées, le bonheur d'avoir un tel objet entre les mains vient instantanément.

Tout objet d'exception a un prix : 300 € le volant du Cheval Cabré. Oui, ça pique. Mais ça vaut le coup : tout ce qui est rare est cher.

The Crew 2 (PC, PS4, Xbox One)

On change totalement de registre avec un jeu de course qui ressemble à un joli mélange WTF au possible.

Pour ceux qui ne connaissent pas The Crew, à l'origine, c'était un jeu de course multijoueur qui se caractérisait par sa carte ultra-étendue (1h pour aller de la côte Est à la côte Ouest des USA... 1 VRAIE heure!!) et aux paysages variés : ville, montagne, forêt, plage, etc. L'exploration y était possible sur la route ou en dehors avec des supercars ou des voitures plus classiques, ces dernières pouvant être modifiées à la manière d'un Need for Speed. Même si le jeu avait quelques griefs (clipping et aliasing dans la carte, conduite mollassonne, défis redondants, etc), il restait facile à comprendre que c'était un jeu de course, qui s'est même bonifié avec les 3 contenus additionnels développés après la sortie du jeu original.

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Ubisoft a donc décidé de tout simplement nous enfumer le cerveau avec The Crew 2. Pour se faire, on prend The Crew premier du nom, on garde la carte immense au possible, on y ajoute un côté Transformers, avec des motos, des bateaux et des avions, des transformations en pleine course comme sur Mario Kart, des courses en Open World comme sur circuit, et on obtient The Crew 2.

La volonté d'Ubisoft a été de « faire découvrir aux joueurs parmi les moins expérimentés les sports mécaniques dans son ensemble ». C'est pas mauvais en soi, mais ça a le mérite d'être déroutant au départ, sachant qu'on peut passer de la voiture au bateau à l'avion dans la même course. Après quelques minutes de jeu, on arrive à s'y faire et à prendre plaisir à switcher entre la voiture, l'avion et le bateau quand on le souhaite.

Au niveau de la prise en main, la physique de la voiture s'apparente à celle d'un bon Need For Speed Most Wanted 2014 en plus lourd. La gestion des collisions est parfois hasardeuse (stop complet contre un muret VS aucun dégât devant un poteau), mais elle s'avère être suffisamment arcade pour bien s'amuser, notamment avec le boost ou les dérapages.

La course en bateau nécessite une adaptation plus longue, tandis que la partie avion se distingue par des courses à checkpoints à travers le ciel des plus belles destinations des Etats-Unis.

La personnalisation reste toujours au rendez-vous avec encore plus de véhicules et des modes de personnalisation moins stricts que sur le premier opus : on peut voir passer une Fiat 500 aux roues de Truck sans pression, par exemple ! Fun as well.

Cependant, les types de customisation du 1er opus ont disparu : finis les Dirt, Perf ou Street, place à un système plus clair. Les voitures seront classées selon leurs points forts, route ou off-road.
A propos de véhicules, parlons-en : Ferrari, Porsche, Audi, BMW, Lamborghini, Maserati, Nissan, Mazda, Fiat, Ford, Chevrolet, mais aussi Ducati, Harley-Davidson (c'est tout chaud), sans oublier Red Bull pour les épreuves de voltige, et j'en oublie, bref, il y a du choix pour tout le monde !

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Prévu pour le 16 Mars 2018, The Crew 2 peut se présenter comme un très bon jeu à long terme et bien plus mature que le premier opus. Très prometteur.



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